C’est quoi la supervision ?

Il s’agit de créer un espace de confiance et de confidentialité pour prendre en compte les émotions du supervisé, tirer parti des situations rencontrées, les relier aux expériences passées et renforcer par l’apprentissage, l’alignement personnel et la compétence professionnelle…

7% – 38% – 55%

ça vous dit quelque chose ?
La formule magique de Mehrabian sur la communication ?

Hé ben c’est un mythe…

Si, si, et ça pose plus largement la question
Comment savons-nous ce que nous savons ?
… et que nous propageons…

On regarde ça ensemble ?

Soyez un chasseur de lutins. #MehrabianMyth

téléphérique

Remplacer « Supervision de coachs » par « Espace de réflexivité pour les professionnels de l’accompagnement » ?

Certains dirigeants expriment le besoin de bénéficier d’un accompagnement différent du coaching, ce qui conduit à explorer de nouvelles approches. La « supervision » répond à ces besoins, mais son nom pose problème. 

En effet, le terme « supervision » est souvent mal perçu, en particulier par les anglo-saxons, car il sous-entend une hiérarchie dans la relation. 

Émerge internationalement la proposition de remplacer la dénomination « supervision des dirigeants » par “’Espace de réflexivité pour les dirigeants » ou traduction similaire de l’expression « Reflective Space for leaders ».

Quelles conséquences ?

Scrumeries

« 95 % des équipes Scrum font des erreurs désastreuses et s’étonnent que Scrum ne marche pas. » Jean-Christophe Pagès

Christophe Keromen fait le lien avec deux de ses conférences antérieures (2015 – 2018) qui à la manière de Paul Watzlawick s’interrogeaient sur « When the Solution (Scrum/SAFe) is the problem? »

Une réflexion systémique mettant en lumière les défis autour de la transformation en organisation agile dont privilégier la standardisation à la finalité…

L’intelligence de la situation ou l’art de la représentation des problèmes

Ce texte explore la représentation d’un problème au travers des travaux de H.A. Simon et J-L Le Moigne. Soulignant l’impact des intentions du sujet sur la perception des problèmes, la notion de ‘dissonance’ entre le ‘réel perçu’ et le ‘réel voulu’ est identifiée comme déclenchant la conscience d’un problème.

En raison de la complexité des situations, résoudre ce problème implique une décision basée sur des heuristiques plutôt que des algorithmes. 

Le modèle IMC d’Herbert Simon décrit le processus de prise de décision en trois étapes : Intelligence, Modélisation et Choix. Le texte souligne l’importance de la phase d’Intelligence dans ce processus décisionnel, et en conséquence l’importance de s’entraîner à l’intelligence des situations complexes.

Les niveaux d’Ardoino : un outil d’exploration des situations problématiques

Lors d’un récent meetup, nous avons examiné une méthode systémique pour analyser et résoudre les problèmes.

En utilisant le modèle à cinq niveaux de Jacques Ardoino, nous pouvons envisager les situations problématiques en termes d’individus, de relations, de groupes, d’organisations et d’institutions.

Cela nous permet d’éclairer le problème sous des angles différents et de développer des solutions mieux adaptées. Passer en revue ces cinq étapes peut améliorer notre capacité de résolution de problèmes et d’impact positif.

36 solutions !

Dans son livre « La compétence des familles », le thérapeute familial Guy Ausloos rappelle l’importance d’écouter sans chercher à comprendre immédiatement ou imposer des solutions.

« Dans la vie, il y a toujours trente-six solutions. »

Il plaide pour la patience et l’ouverture à diverses hypothèses au lieu de la fixation sur une solution unique.

Je suggère que cette approche est également bénéfique dans les environnements d’entreprise.

Neutralité bienveillante ?

Dans le monde de l’accompagnement, la posture de « neutralité bienveillante » est souvent invoquée.

L’approche systémique questionne cette posture et invite plutôt à utiliser sa subjectivité pour rejoindre les autres.

L’important est de ne pas imposer nos interprétations, mais de considérer notre expérience subjective comme source d’information pour entrevoir le monde de l’autre et proposer des hypothèses…

Ces hypothèses, prêtes à être rejetées ou considérées, nourriront la relation en remettant l’expérience immédiate en circulation…

Faites-vous-même votre malheur

Le théoricien de Palo-Alto, Paul Watslawick, pense que nos problèmes proviennent de nos propres modèles mentaux.
Son élève, Giorgio Nardone, nous conseille : « Pour redresser une chose, il faut d’abord l’apprendre à la tordre davantage ».

Watslawick nous donne dans son livre « Faites vous-même votre malheur » une série de conseils humoristiques pour augmenter notre malheur.

Si nous créons notre malheur, nous pouvons peut-être aussi contribuer à notre propre bonheur.

A vous de voir…

1 2 3 24