Changer sa manière de penser…

🔴 Comment changer sa manière de penser quand « the way we’re working isn’t working » ?

« The way we’re working isn’t working » : titre du livre de Tony Schwartz paru en 2011, plus inspirant que son travail d’auteur à gages pour Trump.

Changer sa manière de penser…

Gros sujet que Schwartz aborde dans un article pas tout récent d’HBR (2018) : « Leaders Focus Too Much on Changing Policies, and Not Enough on Changing Minds« 

💎 Si l’article cible les leaders en raison de leur fort impact modélisant sur la manière dont les autres pensent, les questions réflexives proposées par Tony peuvent servir de routines d’hygiène à chacun pour nourrir sa capacité d’auto-supervision 💎

Notre état d’esprit reflète la manière dont nous voyons le monde, ce que nous croyons, comment nous ressentons…et donc comment nous nous comportons. Changer de comportement sans changer l’état d’esprit sous-jacent peut se révéler compliqué. D’où la difficulté à tenir de nouveaux comportements sur le long terme.

Cette difficulté à changer se nourrit :

  • cognitivement de croyances figées, d’hypothèses profondément ancrées et d’angles morts;
  • émotionnellement de peur, d’insécurité…

Si l’on ajoute le biais de confirmation et l’aversion au risque favorisée par des siècles d’évolution, changer de manière de penser n’est pas aisé !

🟢 “Quand tout va mal, regarde-toi dans le miroir” 🟢

Face à une difficulté, une situation qui ne nous convient pas, ce proverbe (chinois ?) nous invite à la réflexivité.

Pour ébranler nos certitudes, Tony Schwartz propose dans son article quatre questions qu’il qualifie de provocatrices : 

1️⃣ Qu’est-ce que je ne vois pas ? 
(et qu’un autre acteur pourrait voir)

2️⃣ Par rapport à ce que je crois, quoi d’autre est vrai ? 
(Réalité de leur opposition et nécessité de leur liaison, dialogique d’Edgar Morin)

3️⃣ Quelle est ma part de responsabilité dans cette situation ?
(Comme le répète François Balta à la manière d’un mantra : « ma part, rien que ma part, mais toute ma part »)

4️⃣ De quoi ai-je peur ? Comment mon point de vue est-il influencé par ces peurs ?
(« C’est pas nécessaire d’avoir des raisons pour avoir peur. » Romain Gary)

4 questions que je trouve très utile de me poser et de poser à mes client(e)s en supervision.

Et vous quelles questions réflexives vous sont utiles


Image https://pixabay.com/images/id-5491982/

Un commentaire

  1. Hello Christophe,

    J’ai pris le temps de lire ton article et de mettre des commentaires comme proposé.

    Quelques-unes de mes questions réflexives :

    Qu’est-ce qui est de mon ressort ?
    Ai-je fait de mon mieux ?
    Comment cette situation pourrait, aurait pu être plus légère ?
    Qu’est il important nécessaire que je mette en œuvre pour y faire face ?

    ALCHIMIE – Sylvie TOUTAIN
    https://www.Alchimie-toutain.fr

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