Gestion de Projet Agile : Posture et Outils Essentiels selon Jean-Luc Lambert

Mes chers collègues, par pitié, ne massacrons plus les enseignements de gestion de projet !

Lors de sa keynote à @AgileLaval 2024, Jean-Luc Lambert a mis en avant la gestion de projet, souvent critiquée par les agilistes, tout en questionnant son enseignement à l’Université.

🧘‍♂️ UNE POSTURE AVANT TOUT

Pour Jean-Luc, en paraphrasant le manifeste agile, une gestion de projets agile c’est une posture plutôt que des outils.

Cette posture repose sur des fondamentaux tels que :
✋Savoir dire non
🐣Assumer sa responsabilité en résistant à la tentation Caliméro (‘c’est la faute des autres’)

🎲 ET DES OUTILS EN APPUI

Une fois la posture affermie, la connaissance de quelques outils se révèle précieuse.

Jean-Luc a listé des exemples issus de la communauté agile : les classiques Innovation Games, Gamestorming, Agile Retrospectives…

Il a également rappelé l’intérêt de certains outils plus traditionnels.

🔧 DEUX OUTILS PLUS TRADITIONNELS

1️⃣ Si l’agilité favorise les conversations plutôt que les rapports, un compte-rendu de réunion précis et structuré peut sauver le chef de projet dans des moments critiques.

Connaissez-vous la structure RADI : Résumé, Actions, Décisions, Informations ?

📄 Résumé : Un aperçu concis des points clés.
🎯 Actions : Les tâches assignées et les responsabilités.
🔍 Décisions : Les résolutions prises durant la réunion.
📊 Informations : Les données et détails supplémentaires pour approfondir.

Sa clarté simplifie la communication post-réunion et assure que chaque participant reparte avec la connaissance des tâches à réaliser et des décisions prises.

L’IA permet déjà et plus encore dans l’avenir de générer facilement ce type de compte-rendus.

2️⃣ Aujourd’hui, les projets sont souvent transversaux et exigent du manager de savoir fédérer les différentes “divisions” (!) d’une entreprise.

Un outil d’analyse des enjeux d’une situation révèle les dynamiques souvent cachées et devient presque indispensable.

Connaissez-vous la matrice Pouvoir / Intérêt ou Influence ?

Elle permet de classer les parties prenantes d’un projet selon deux critères principaux :

🔺Pouvoir : niveau d’autorité ou de contrôle qu’une partie prenante possède sur le projet ou sur ses résultats.
🔸Intérêt : degré d’engagement ou de préoccupation d’une partie prenante vis-à-vis du projet.

Les responsables de projet peuvent ainsi identifier qui nécessite une attention particulière, qui doit être tenu informé, qui doit être consulté et avec qui collaborer, formulant ainsi une stratégie de communication et d’engagement adaptée.