Éviter la disqualification dans l’accompagnement : adopter une posture d’accompagnement valorisante

📍 »𝐓𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐢𝐝𝐞, 𝐬𝐮𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 à 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫𝐬 𝐞𝐧 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭é 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬, 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐞𝐥𝐥𝐞-𝐦ê𝐦𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐮𝐩𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐢𝐧𝐜𝐨𝐦𝐩é𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠é𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭, 𝐢𝐧𝐝é𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐢𝐝𝐚𝐧𝐭𝐬, 𝐫é𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐩𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é 𝐨𝐮 𝐮𝐧𝐞 𝐡𝐨𝐧𝐭𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮𝐞-𝐥à 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬é 𝐩𝐥𝐮𝐭ô𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭é𝐠𝐢𝐞𝐬 𝐝’é𝐯𝐢𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐮 𝐝𝐞 𝐝é𝐧𝐢. »

François Balta

Bon, j’ai un peu triché, la citation de François Balta porte sur la relation parent-enfants :
« 𝘛𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘰𝘧𝘧𝘳𝘦 𝘥’𝘢𝘪𝘥𝘦, 𝘴𝘶𝘳𝘵𝘰𝘶𝘵 à 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘦𝘯 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘪𝘤𝘶𝘭𝘵é 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴, 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘯 𝘦𝘭𝘭𝘦-𝘮ê𝘮𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘳é𝘴𝘶𝘱𝘱𝘰𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘪𝘯𝘤𝘰𝘮𝘱é𝘵𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘵𝘢𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘷𝘪𝘦𝘯𝘵, 𝘪𝘯𝘥é𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘣𝘰𝘯𝘯𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘪𝘥𝘢𝘯𝘵𝘴, 𝘳é𝘷𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘶𝘭𝘱𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é 𝘰𝘶 𝘶𝘯𝘦 𝘩𝘰𝘯𝘵𝘦 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘫𝘶𝘴𝘲𝘶𝘦-𝘭à 𝘮𝘰𝘣𝘪𝘭𝘪𝘴é 𝘱𝘭𝘶𝘵ô𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵é𝘨𝘪𝘦𝘴 𝘥’é𝘷𝘪𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘰𝘶 𝘥𝘦 𝘥é𝘯𝘪. »

Je trouve cependant intéressant de considérer ce questionnement que répète souvent François :

❓En quoi mon offre d’accompagnement comprend une forme d’aide et donc sous-entend chez l’autre une incompétence, un manque …

Difficile d’y échapper, non ?
🙂‍↕️ En tout cas, moi je trouve cela difficile et je me surprends dans cette attitude.

Les pratiques narrative (Michael White – David Epstom) apportent une posture d’accompagnement qui prend en compte ce piège…
D’autres approches ont ce souci comme Philippe Caillé et Yveline Rey avec leurs Objets Flottants…

🔺 Et vous, accompagnants, managers comment évitez-vous ce piège de la disqualification de l’autre, celui que l’on tente pourtant d’aider ?

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