Cela a commencé par une interrogation initiale de Couthaier Farfra sur l’évolution de la posture du coach agile :
« Nous ne pouvons plus être de « simple » Coach Agile qui gardent une posture « basse » et répondent à une question par une autre question ».
En prolongement, Luc Taesch a écrit un article de réflexion : Coach versus Consultant : Antagonisme ou Coopération ?
Voir que ce sont les deux facettes d’acteurs de changements ( court et long terme) , actifs et réflectifs, directifs et éduquants, productifs, et développants, etc
Il faut les deux pour ça marche, c’ est comme expirer et inspirer, en isolation ça ne fait pas de sens,
poussé à l’extrême, ou quand chacun ne voit que son point de vue, et ses valeurs, ça peut vite s’antagoniser
Ces deux écrits ont titillé ma réflexion.
J’ai commencé à répondre à Luc sur LinkedIn et …j’ai dépassé la limite de taille des commentaires. En même temps, ce n’est pas ma priorité de rédiger un article construit sur ce sujet, on est samedi et j’ai du repassage à faire 🙂
Je reporte donc ici le commentaire brut que LinkedIn a refusé avec raison : c’est trop long pour un commentaire !
Merci Luc.
Et juste pour embêter Couthaier, ce sont des questions 🙂
Quelques idées qui m’avaient traversé pour interroger ce que, Luc, tu sembles à la fois proposer comme dualité (coopération), et non comme dualisme (antagonisme), et comme niveaux logiques (Dilts) différents…
Ce qui me laisse perplexe 🙂
1) Puisque tu parles de Dilts, interroger les croyances-valeurs et au-delà l’identité et la vision du monde qui sous-tendent la posture me paraitrait prolonger la réflexion.
2) je pensais à deux autres modèles :
– CYNEFIN pour m’interroger sur « d’où je parle et sur quoi ? » (ce qui correspond à ton item « Posture complexe »)
– les types d’apprentissage de Bateson et la distinction entre « apprendre » (le consultant) et « apprendre à apprendre » (le coach)
Pour résumer : ma *croyance* est que dans la *complexité*, il est préférable *d’apprendre à apprendre*.
3) Reste la question du comment
En s’inscrivant dans un courant qui va de Milton Erickson (quelle est sa filiation ?) aux pratiques narratives de Michael White, héritant aussi de Bateson, et qui emprunte au constructionisme social, l’interrogation porte sur la manière la plus respectueuse et écologique d’aider un système humain à apprendre à apprendre sur ses problèmes à partir de ses ressources et de ses constructions d’histoires (la « culture »).
Pas de conclusion, c’est juste au départ…un commentaire un peu long !
Je reprends celle de Luc en souscrivant à son dernier paragraphe :
Il importe de voir les deux complémentarités , sans les mélanger, et coopérer. ce qui peut être perçu comme un risque, au début ( sortie de la zone de confort)
C’est finalement la première transformation que les acteurs du changement doivent réussir, dépasser les clichés et voir la valeur globale, combinée (mais distinguée, pas « assimilée »).
Je retourne donc à mon repassage…
[Complément du 9/12/2019]
Suite à un nouvel article de Luc Taesch sur le sujet, j’ai de nouveau commis un commentaire trop long : Une posture s’adopte à 2 .
ah voila qui titille bien mon cote « modeller ». content de pouvoir parler a ce niveau aussi. ca me donne envie de te répondre, mais ca necessite erden et l ecocycle, et j ai pas encore de post tout pret sous la main.
( cadran de complexite= cynefin + wardley + ecocyle)
maturité= erden, dont maturité de transfo
je repasse après mon repassage 😉
merci de la stimulation 😉