Améliorez votre pratique d’accompagnement : 4 pièges à éviter

L’accompagnement, c’est comme le yoga : on croit maîtriser la posture… jusqu’à ce qu’un participant se mette à chanter My Way en plein atelier.

Les équipes qui résistent comme des ados devant une assiette de brocolis. Les Product Owners et leurs stakeholders qui communiquent comme deux chats par-dessus une clôture. Ce moment magique où, après trois mois de labeur, tout s’effondre dès qu’e je’on tourne le dos — comme si on était le seul rempart entre eux et le chaos.

Ces pièges, j’y suis tombé, dans tous !
Parfois en tant que victime, souvent en tant que complice malgré moi.

Alors voici mes 4 pièges préférés, ceux qui m’ont finalement aider à comprendre que le travail, c’est de cesser d’être le problème pour devenir (un peu) la solution.

Quand l’engagement nous piège…

Dans nos métiers d’accompagnement, nous sommes animés par la volonté d’aider, de faire évoluer, d’amener le changement.
Mais… sommes-nous toujours aussi utiles que nous le pensons ? 🤔

🔹 Vouloir aider à tout prix (intuition altruiste) : et si, en cherchant à soulager l’autre, nous l’empêchions d’apprendre à résoudre ses propres problèmes ?
🔹 Convaincre coûte que coûte (intuition missionnaire) : et si notre enthousiasme à défendre nos convictions se transformait en rigidité, poussant nos clients à rejeter ce que nous leur proposons ?

💡Comment repérer ces pièges ?

Dans cet article, je m’appuie sur la typologie proposée par Perrone et Doumit-Naufal dans Provoquer le changement – L’approche stratégique résolutive pour distinguer trois modes d’engagement…

Congruence

« Congruence est le terme que nous avons employé pour indiquer une correspondance exacte entre l’expérience et la prise de conscience. Ce terme peut aussi désigner d’une façon plus large l’accord de l’expérience, de la conscience et de la communication. » Carl Rogers

Comment faire quand cette congruence est mise à mal ?

Une posture s’adopte à 2

Michel Foucault disait un truc comme « La norme est porteuse d’une prétention de pouvoir » (Roland Gori : https://www.cairn.info/revue-connexions-2009-1-page-123.htm).

Si le réel résiste, cherchons les coupables, ce ne peut-être que la faute de ceux qui ont par essence accepté de l’être : les consultants/coaches, puisque leur rôle n’est pas de transformer, mais d’être responsable en cas de problème d’écart à la norme (d’où l’importance des indicateurs).