Développement professionnel des acteurs du changement
Nos organisations sont parcourues par des récits dominants (« L’IA est l’avenir », « Les personnes résistent ») qui limitent ce qui peut être dit et fait.
Cet article propose d’utiliser les polarités (P.I.C) de Smith & Lewis comme un « échafaudage » contribuant à faire émerger des histoires alternatives.
Découvrez comment reconnaître la tension constitutive de chaque récit pour imaginer des histoires différents, intégrant les polarités, alimentant ainsi un nouvel univers du possible…
L’intelligence artificielle n’est plus un sujet de prospective : elle est présente dans nos outils, nos échanges, notre quotidien.
Mais au-delà de ses prouesses techniques, que peut apporter l’IA à la pratique humaine de l’accompagnement, et plus particulièrement au regard systémique porté sur l’entreprise ?
C’est ce qu’explore cet article…
Lors du meetup « un regard systémique sur l’entreprise » du 11 oct., Karine a décrit les pièges de la sur-adaptation : « Comment la sur-adaptation des uns finit par coûter à tous en entreprise ».
Où commence la part en trop de l’adaptation ?
Où est le « sur- » ?
❓Quelqu’un a-t-il finalement intérêt à ce que ça change ❓
Boszormenyi-Nagy avait introduit l’idée que ce que nous attendons des autres et ce que nous leur faisons est déterminé pour une bonne part par notre besoin d’équité et de réciprocité.
Cette attente peut se traduire en inconfort, voire en souffrance et générer des problèmes qui s’enkystent.
📍 »Il n’y a pas de loyauté possible, il n’y a que des conflits de loyautés »
Boszormenyi-Nagy
Quelles formes peuvent prendre ces loyautés ?
Une théorie est un modèle d’intelligibilité des processus à l’œuvre dans la réalité, c’est ce qui nous sert à construire du sens à notre expérience et la base de notre action.
Autrement dit, nous sommes mus en permanence par des modèles, des théories, et la plupart du temps, de manière non consciente (notre troisième humiliation selon Freud).
S’intéresser aux transformations, au changement, voire faire profession de l’accompagner, de le conduire ou de le catalyser, amène donc à s’intéresser aux théories, aux modèles, ne serait-ce que pour en prendre conscience et les questionner…
Bref, à philosopher…
Le coach serait-il un cousin du philosophe ?
Christophe Keromen Transformation & Impact 