Arnaud Tonnelé a publié une vidéo sur la notion de « résilience » en entreprise :
https://lnkd.in/dz3TEmm
Il termine ses « quelques petites autres choses » en évoquant pour le manager l’importance du RESPECT, de prendre SOIN des autres comme si c’était des amis, des membres de sa famille.
Ne pas traiter ses collaborateurs comme on n’accepterait pas que soient traités ses proches.
Mon expérience d’accompagnement en entreprise m’amène au constat que nombre de managers ne se respectent déjà pas elles/eux-mêmes.
Je veux dire ne respectent pas leurs besoins, n’écoutent pas leur souffrance, leur désalignement, leur stress.
Non pas parce que ce sont de « mauvaises personnes », assoiffées de pouvoir et sans valeur morale.
Non, au contraire, même. Parce ce sont des personnes très exigeantes envers elles-mêmes et donc envers les autres. Parce que leur système de valeurs les entraîne vers l’effort, le service, l’engagement. Parfois, au détriment d’eux-mêmes. Et le résultat de cet entraînement est progressivement une incapacité à débrancher, à dire non, à fixer des limites, à déléguer…
Il s’agirait comme le propose Laurent Bibard d’une attente sociale de perfection qu’il conviendrait d’apaiser…
Prendre soin de soi pour prendre soin des autres
Je rajouterai donc commencer par SE respecter, prendre soin de SOI.
Comme dans un avion, on nous conseille en cas de problème de commencer par nous équiper d’un masque à oxygène avant de s’occuper des autres.
Sinon le danger devient d’attendre que les autres fassent comme vous, des sacrifices, des heures sup, négligeant sa famille, les conséquences de ses comportements, etc.
En fait, non, pas « attendre », mais pousser, inciter, contraindre l’autre à imiter des comportements aux effets délétères (santé, environnement, écosystème…).
Souvenons-nous de Blaise Pascal :
L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.
Blaise Pascal
Peut-être, avant tout, respecter LE TEMPS
« l’ennemi vigilant et funeste » (Baudelaire)
qui peut-être aussi l’ami vigilant et propice ?
Et plutôt que de « prendre le temps », se le DONNER ?
S’aider, c’est aider les autres.