Développement professionnel des acteurs du changement
Paul Watzlawick illustre la différence entre les types 1 et 2 de changement par l’image d’une locomotive à vapeur qu’on ne peut transformer pièce par pièce en locomotive électrique.
Appliquée aux personnes, cette métaphore s’avère discutable : c’est l’objet de cet article…
Face à un problème, notre premier réflexe consiste à chercher dans notre répertoire une solution immédiate, en lien direct. Mais le « problème » n’est peut-être qu’un symptôme…
C’est comme en médecine : face à un mal de tête, on peut donner de l’aspirine (solution directe), ou changer de grille d’analyse pour explorer les interconnexions du système corporel et découvrir un problème digestif qui nécessite un traitement très différent…comme éviter l’aspirine !
Le changement de niveau peut non seulement révéler une solution différente, mais parfois même montrer que la solution initialement envisagée était contre-productive.
Explorons cette histoire de niveaux…
Deux films récents, La salle des profs (Allemagne, 2023) et Pas de vague (France, 2024), nous plongent dans l’univers scolaire.
Ces récits ne sont pas seulement des drames scolaires : nous pouvons y puiser des leçons vivantes de systémique.…
Imaginez la scène : vous êtes en comité de pilotage. Le projet est en retard.
Les tableaux de bord affichent des indicateurs mixant joyeusement du rouget et du vert, mais vous sentez bien que le problème est ailleurs. Dans les non-dits, les regards fuyants entre les participant(e)s, dans ce sentiment diffus que vous-même, par vos décisions passées, faites partie du problème et que cela se traduit par une boule dans votre ventre…
Comment agir avec lucidité quand les données ne disent pas tout et que vous êtes à la fois juge et partie ?
Cet article explore la compétence à développer pour conserver un pouvoir d’agir dans cette siituation quotidienne pour les leaders du changement.
En mobilisant le concept batesonien de but conscient, il est possible d’apporter un éclairage original et systémique à la situation actuelle de Kylian Mbappé au Real Madrid…
Cette réflexion peut être élargie à toutes les organisations (entreprises, équipes sportives, institutions) qui risquent le piège du but conscient, perdant de vue leur efficacité collective au profit d’un résultat individuel immédiat.
Cet article propose un éclairage de croiser la pratique de la Méchante Connotation Positive avec deux concepts importants de l’approche systémique : la double contrainte et le reflet systémique.
L’intention est de mieux comprendre ce qui rend certaines situations aussi inconfortables — et aussi précieuses, si on parvient à les utiliser comme une source d’information sur la situation.
Dans un article précédent, j’abordais la Méchante Connotation Positive (MCP) à travers un cas de formation, en montrant comment nos inconforts d’intervenant(e) peuvent devenir des portes d’entrée vers une compréhension plus fine du système et de ses dynamiques.
Cet article prolonge cette proposition en partageant un autre exemple de mise en pratique, issu d’une situation d’Analyse de la Pratique Professionnelle (APP).
Parce que, parfois, ce que nous ressentons d’inconfortable est déjà une information présente, mais encore inexploitée…
Ce texte explique comment le CMS aide à dénouer des situations bloquées, où l’acteur du changement se sent mal à l’aise. En réintégrant l’observateur dans le système, il permet de voir la co-responsabilité sans blamer. Cela ouvre la voie à des hypothèses et à de nouvelles perspectives pour faire avancer les choses.
Les exigences Qualiopi, censées garantir la qualité de la formation, peuvent contribuer à exacerber l’écart entre théorie et réalité.
Contraintes imposées, sous-traitance et manque de ressources rendent souvent l’adaptation aux besoins des stagiaires impossible pour les formateurs.
Une volonté de normalisation se transforme en nouvelle pression, piégeant les professionnels dans une double contrainte désespérante.
Christophe Keromen Transformation & Impact 