J’ai été invité par Laurent Sarrazin, comme une vingtaine d’autres personnes, à participer à la troisième édition de Rupture Douce (retrouvez saison 1 et saison 2 sur lulu.com).
Pour permettre à chacun d’avoir sa place, nous sommes limités dans Rupture Douce 3 à 20 000 caractères par chapitre. Ayant dépassé la jauge, j’ai décidé de publier sur ce site les chapitres que je n’ai pas retenus pour le livre. Au menu, six épisodes concernant judo, volley et tennis !
« Kai-Surf ou ce que le sport m’a appris d’Agile »
(vous pouvez retrouver les slides d’une conférence correspondante sur slideshare)
Tennis, un état d’esprit agile/ 3 – à tout p’tits pas
Que se passe-t-il aujourd’hui ? Rien ne marche, je joue comme un sabot. Résultat, un quart d’heure de jeu et déjà 0-5 ! Changement de côté, je rejoins ma chaise, l’occasion de reprendre ses esprits. Qu’est-ce que je peux changer ?
A ce stade du set, il est illusoire de chercher à révolutionner son jeu. Il faut commencer par de toutes petites choses, revenir à des fondamentaux : le déplacement (petits pas de réajustements), regarder la balle, l’amplitude du geste, retrouver le relâchement, etc.
De nouveau, cela résonne avec les conseils de Lyssa Adkins : concentrez-vous uniquement sur les choses qui ont de l’importance et que vous pouvez contrôler.
Leçon : En agilité, comme au tennis en cours de match, le changement et les ajustements s’effectuent à petits pas, progressivement.
Prochain épisode : « Apprendre de ses erreurs«
Pour Roger Federer, le tennis est à 70 % une question de mental. Au début de sa carrière, il dominait mal ses émotions et pouvait perdre des matches en se laissant gagner par la colère suscitée par ses erreurs dans le jeu. Il explique qu’un tournant dans sa carrière s’est produit lorsqu’il a accepté les erreurs comme partie intégrante du processus d’apprentissage et d’amélioration.
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